5 conseils pour rester sains et saufs dans un hôpital

20 juin 2016

La plupart des gens redoutent d'aller à l'hôpital mais, même si votre prochain séjour vous laisse indifférent, il existe des conseils utiles pour vous aider à être en sécurité et à minimiser le stress lié à une longue hospitalisation ou à une intervention chirurgicale.

5 conseils pour rester sains et saufs dans un hôpital

1. Passez des tests diagnostiques aux États-Unis

Fréquemment, le simple fait de devoir attendre pour passer un scanner ou une IRM pour confirmer votre pathologie ralentit le traitement.

  • Remontez la file d'attente en allant au Sud de la frontière, où les équipements coûteux sont plus répandus. Il vous en coûtera, mais peut-être pas autant que vous ne le pensez.
  • Par exemple, certains cabinets spécialisés aux États-Unis proposent des services à des tarifs très raisonnables. Un établissement a publié une page entière de publicité proposant une IRM pour 450$ et un scanner du corps entier pour 455$.
  • Le facteur décisif: un rendez-vous pour le lendemain.

 2. Le lieu est important

Si vous êtes confrontés à une intervention chirurgicale lourde, en particulier s'il s'agit d'une intervention complexe, choisissez un hôpital dans lequel cette intervention est en plein essor, conseillent Michael Decter et Francesca Grosso dans Navigating Canada's Health Care: A User Guide to Getting the Care You Need (Se frayer un chemin dans le système de santé canadien: un guide pour obtenir les soins dont vous avez besoin).

  • Pourquoi? Parce que, dans ce cas, la familiarité avec l'intervention a toutes les chances d'engendrer la compétence.
  • Vous ne voulez pas être la seule personne opérée cette année, ce mois-ci, ou même, cette semaine-là.

3. Évitez les hôpitaux et les urgences les fins de semaine et jours fériés

  • Le pire moment pour rentrer à l'hôpital pour des examens de routine ou une intervention chirurgicale non urgente est la fin de semaine, selon Health Facts, une infolettre mensuelle publiée par le Center for Medical Consumers.
  • Problème: les hôpitaux sont à court de personnel.

4. Vos mains sont propres?

C'est vraiment dégoûtant: l'infirmière change les draps de votre compagnon de chambre à qui on vient de retirer l'appendice, puis vient directement vers vous pour s'occuper des vôtres. S'est-elle lavée les mains? Non.

  • Dans les faits, même si se laver les mains est la meilleure façon de limiter la propagation des infections nosocomiales, des études montrent que la majorité des travailleurs en milieu hospitalier se conforment à l'exigence du lavage des mains moins de la moitié du temps.

Comment faire pour vous assurer que les infirmiers et les médecins se soient lavés les mains avant de vous examiner? Demandez.

  • Une étude a révélé que, lorsque les patients ont vérifié si leur personnel soignant s'était lavé les mains, les travailleurs de santé se lavaient les mains plus souvent et utilisaient plus de savon.

5. Obtenez des informations de l'intérieur sur les temps d'attente

Vous avez besoin d'un remplacement du genou, d'une opération du cœur ou d'un enlèvement de cataracte? Il y a de grandes chances que vous deviez attendre.

  • Mais combien de temps? Malheureusement, connaître les temps d'attente dans n'importe quel établissement particulier est encore un peu difficile au Canada.
  • Bien que toutes les provinces fournissent désormais des informations sur les temps d'attente, la quantité d'information partagée varie considérablement.
  • Cela dit, dans son rapport intitulé «Waiting for Heath Care in Canada» («Attendre pour les soins au Canada»), l'Institut canadien d'information sur la santé liste quelques bonnes ressources.
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